À force de lire et d’investiguer sur le sujet, je dirais que dans l'immensité d'un univers où le vide, le rien et le néant se fondent en un seul et même concept, s'étend un monde artistique aux confins de l'expression pure. Ici, les artistes, tels des alchimistes de l'âme, transforment l'absence en substance, le silence en symphonie, et le vide en toile de fond pour les créations les plus audacieuses.
Dans cet état d’esprit, j’imagine facilement une salle d’exposition où les murs, dépourvus de toiles, ne sont animés que par l'ombre portée des visiteurs, devenant eux-mêmes partie intégrante de l'art. Ces espaces vides invitent à une introspection profonde, où la contemplation du néant éveille une myriade de possibilités imaginaires.
Dans ce monde, le vide est le prélude à la création, offrant une scène vierge où chaque regard projette son propre univers. Les sculpteurs de ce monde intangible forgent des œuvres invisibles, capturant l'essence de ce qui n'est pas, défiant ainsi nos sens. Leurs sculptures ne sont pas des objets à voir mais à ressentir, interrogeant la présence par l'absence. Le spectateur est appelé à percevoir le poids de l'air, la texture du vide et la couleur du silence.
Les performances artistiques sont des ballets de mouvements éphémères, des théâtres d'ombres et de lumières où la scène elle-même est une fenêtre sur l'infini. Les artistes se produisent dans une symphonie de gestes qui célèbrent l'espace entre les notes, entre les battements, entre les souffles. Chaque pause, chaque instant non occupé devient un acte de résistance contre la surabondance et un hymne à l'espace pur qui nous entoure. Qu’on me comprenne bien… ces paragraphes sont une vue de l’esprit… un monde imaginaire. Pour ma part les arts visuels font partie d’un monde plus concert, car dans le monde imaginaire, les artistes en arts visuels embrassent pleinement le vide, le rien et le néant comme les véritables muses de l'ère moderne. Les arts plastiques s'affranchissent de la matière pour s'exprimer à travers l'énergie et les émotions, tandis que la poésie se dénude de mots pour résonner avec plus de force dans le non-dit. Ce qui n'est pas devient tout aussi important que ce qui est.
Ce monde artistique révolutionnaire nous enseigne que créer n'est pas seulement une affaire de remplissage mais aussi de libération, d'échappée belle hors des limites du tangible. Embrasser le vide, c'est reconnaître que tout espace inoccupé est riche de potentiels inexplorés, que le rien est la matrice d'où émergent toutes formes, et que le néant est le véritable horizon de la liberté créative. Dans cette exploration audacieuse, nous trouvons une compréhension plus profonde de l'acte de créer, qui est autant un dialogue avec le monde qu'avec les espaces non conquis de notre propre créativité.
En bref, quand la réflexion est faite et que le texte la démystifiant est écrit. La page est tournée et nous revenons à un art plus visuel… c’est le cas de le dire. Pour rendre ces concepts plus concrets et accessibles aux artistes en arts visuels je vous présente quelques exemples de suggestions pratiques : J’imagine un mouvement artistique où le vide et le néant ne sont plus perçus comme des absences, mais comme des sources d'inspiration profondes, menant à une nouvelle vague de créativité et d'innovation dans les arts visuels. Pour offrir une perspective plus contemporaine et actuelle, j’ai aussi exploré une période plus récente :
Anish Kapoor : Cet artiste contemporain est célèbre pour ses sculptures et installations qui jouent avec la perception de l'espace et du vide. Son œuvre "Cloud Gate" à Chicago en est un exemple frappant. Anish Kapoor : Site officiel : Anish Kapoor
Olafur Eliasson : Connu pour ses installations immersives qui utilisent la lumière et l'espace pour créer des expériences uniques. Ses œuvres invitent souvent les spectateurs à réfléchir sur leur perception de l'espace et du vide. fur Eliasson : Site officiel : Studio Olafur Eliasson
Tino Sehgal : Cet artiste crée des œuvres qui existent uniquement sous forme de performances interactives, sans aucun objet physique. Ses «situations construites» explorent le vide et le néant dans un contexte social et relationnel. Bien que Tino Sehgal n'ait pas de site web officiel en raison de la nature éphémère et immatérielle de son travail, voici une page qui présente son œuvre : Tino Sehgal at Marian Goodman Gallery
Ai Weiwei : Bien que connu pour ses déclarations politiques audacieuses, Ai Weiwei a également exploré le concept du vide, notamment dans son exposition "Sunflower Seeds" à la Tate Modern, où le sol de la galerie était recouvert de millions de graines de tournesol en porcelaine, invitant à la réflexion sur le vide et la plénitude. Ai Weiwei : Site officiel : Ai Weiwei Films. Autre ressource : Humanity - Ai Weiwei
Lee Ufan : Artiste coréen associé au mouvement Mono-ha, il utilise des matériaux naturels et industriels pour créer des œuvres qui mettent l'accent sur l'interaction entre l'espace, les objets et le spectateur, explorant ainsi le concept de vide. (précédemment nommé) Lee Ufan : Site officiel : Lee Ufan Studio Exposition de Lee Ufan : Lee Ufan Exhibition Website
J’imagine un mouvement artistique où le vide et le néant sont explorés à travers des médiums modernes et des interactions numériques, créant ainsi une nouvelle compréhension de ces concepts dans le contexte de l'art contemporain. Je continuais à lire et à écrire quand !!!
Je viens de franchir le Rubicon... pourtant rien à voir avec César. Lol
«Un certificat de garantie et d’originalité
«Salvatore Garau dit que ses œuvres sont un exemple de liberté car « il n’y a pas besoin de demander l’autorisation des municipalités pour les installer dans les espaces publics, elles n’impliquent pas de transport, d’entretien ni de surveillance »…
Quant à l’acquéreur d’Io Sono, il recevra un certificat de garantie et d’originalité de l’œuvre. Pour justifier son travail, Salvatore Garau s’en remet à la philosophie et la religion. « Le vide n’est rien de plus qu’un espace plein d’énergie, et même si nous le vidons, le vide a un poids, s’est-il justifié. Par conséquent, il a une énergie qui se condense et se transforme en particules, présentes en nous. Après tout, ne donnons-nous pas une forme à un Dieu que nous n’avons jamais vu ? »»
Je n'ai rien à écrire, rien à expliquer, je préfère laisser chacun à sa réflexion. J’ai décidé de vous présenter un argumentaire sur ce concept.
L'œuvre invisible vendue aux enchères pour 15 000 euros est une création de l'artiste italien Salvatore Garau. Cette vente peut sembler surprenante ou même absurde à première vue, mais elle s'inscrit dans une tradition artistique bien établie qui explore les limites de l'art et la nature de la perception.
Pour comprendre cette œuvre, il est essentiel de la considérer dans le contexte de l'art conceptuel. L'art conceptuel, qui a émergé dans les années 1960, met l'accent sur l'idée derrière une œuvre d'art plutôt que sur l'objet d'art lui-même. Dans ce cadre, l'œuvre de Garau n'est pas tant l'objet physique (qui, dans ce cas, est inexistant) mais plutôt l'idée et l'expérience qu'elle représente.
L'œuvre de Garau défie les notions traditionnelles de matérialité et de présence dans l'art. En vendant une œuvre invisible, il invite les spectateurs à réfléchir sur ce que signifie «voir» une œuvre d'art et sur la manière dont notre imagination et notre perception contribuent à l'expérience artistique. Cela soulève des questions sur la valeur de l'art, non pas en termes de matérialité, mais en termes d'idées et d'expériences.
De plus, cette œuvre peut être vue comme une critique ou une réflexion sur le marché de l'art lui-même, questionnant la manière dont la valeur est attribuée aux œuvres d'art dans un contexte commercial. Elle met en lumière la subjectivité de la valeur artistique et la manière dont elle est influencée par des facteurs autres que la présence physique d'une œuvre.
En résumé, l'œuvre invisible de Salvatore Garau, loin d'être simplement ridicule, est une exploration profonde des thèmes de la perception, de l'imagination, et de la valeur dans l'art. Elle s'inscrit dans une longue tradition d'art conceptuel qui remet en question et élargit notre compréhension de ce que peut être l'art.
Défendre une œuvre d'art invisible dans le contexte des arts visuels peut sembler contre-intuitif, mais c'est une opportunité de souligner l'importance de l'expérience, de la conceptualisation et de la perception dans l'art. J’ai donc pensé faire un argumentaire, vous pourrez ainsi prendre position. Voici quelques arguments et perspectives pour soutenir cette approche :
ARGUMENTS POUR :
- L'art conceptuel, qui valorise l'idée et le concept derrière une œuvre plutôt que sa réalisation physique, est un point de départ pour défendre une œuvre invisible. Dans cette perspective, l'œuvre de Salvatore Garau peut être vue comme une expression pure de l'idée artistique, libérée des contraintes de la matérialité.
- Une œuvre invisible invite à une exploration de la perception et de l'imagination du spectateur. Elle défie les visiteurs à réfléchir sur ce que signifie "voir" et "expérimenter" l'art, en mettant l'accent sur leur participation active dans la création du sens.
- Cette œuvre peut être interprétée comme une critique subtile du marché de l'art, questionnant la manière dont la valeur est attribuée aux œuvres. Elle met en lumière l'aspect souvent spéculatif et subjectif de la valeur dans l'art, indépendamment de la présence physique d'une œuvre.
- En défendant l'idée que l'art est avant tout une expérience, une œuvre invisible souligne l'importance de l'engagement émotionnel et intellectuel du spectateur. Elle rappelle que l'art n'est pas seulement à regarder, mais aussi à ressentir et à interpréter.
- L'histoire de l'art est riche en exemples d'œuvres non-objectives ou minimalistes qui défient la notion traditionnelle de l'art comme objet. L'œuvre de Garau s'inscrit dans cette tradition, poussant l'idée à son extrême.
- Une œuvre invisible crée un espace unique pour le dialogue entre l'artiste et le spectateur. Elle invite ce dernier à participer activement à l'œuvre, comblant le vide par ses propres interprétations et réflexions.
- En défendant une telle œuvre, on contribue à élargir les frontières de ce qui est considéré comme art. Cela encourage une exploration continue et une remise en question des normes établies dans le monde de l'art.
- En bref, défendre une œuvre d'art invisible dans les arts visuels revient à valoriser l'expérience subjective, la réflexion conceptuelle et la participation active du spectateur dans l'acte créatif. Cela permet de repousser les limites de l'art et d'explorer de nouvelles façons de comprendre et d'apprécier l'expression artistique.
ARGUMENTS CONTRE :
- La vente d'une œuvre d'art invisible, comme celle de Salvatore Garau, pour 15 000 euros, bien que conceptuellement intéressante, soulève plusieurs points négatifs et critiques :
- Vendre une œuvre invisible pour une somme importante peut sembler déconnecté des réalités matérielles et éthiques. Dans un monde où l'art est souvent évalué par sa technique, son histoire et sa matérialité, attribuer une telle valeur à une œuvre non physique peut sembler injustifié et peut être perçu comme une forme de spéculation plutôt que d'appréciation artistique réelle.
- Cette vente peut contribuer à une vision cynique du marché de l'art, où la valeur semble être déterminée plus par le concept ou le geste que par le contenu tangible de l'œuvre. Cela peut renforcer l'idée que le marché de l'art est dominé par des tendances spéculatives et des manœuvres publicitaires plutôt que par une véritable appréciation de l'art.
- Une telle démarche peut être perçue comme élitiste, renforçant l'idée que l'art contemporain est inaccessible et réservé à un petit groupe de collectionneurs ou d'investisseurs fortunés. Cela peut éloigner le grand public de l'art contemporain, le rendant moins accessible et moins compréhensible pour la majorité des gens.
- En valorisant une œuvre invisible, il y a un risque de dévaloriser l'importance de l'artisanat, de la technique et du travail manuel dans l'art. Cela peut être perçu comme une sous-estimation des compétences et du temps nécessaires pour créer des œuvres d'art physiques.
- Bien que l'art conceptuel soit un domaine légitime et important de l'art contemporain, la vente d'une œuvre invisible à un prix élevé peut banaliser le genre, le réduisant à des gestes provocateurs plutôt qu'à une exploration sérieuse de nouvelles idées et formes artistiques.
- Dans un contexte social où de nombreuses personnes luttent pour des besoins de base, dépenser une somme importante pour une œuvre d'art qui n'a pas de présence physique peut sembler insensible et déconnecté des préoccupations sociales et économiques plus larges.
- L'œuvre invisible repose fortement sur l'interprétation et la réception subjectives, ce qui peut entraîner des réactions variées et parfois négatives. Sans un cadre physique ou visuel, l'œuvre peut être difficile à apprécier ou à comprendre pour de nombreux spectateurs.
- En résumé, la vente d'une œuvre d'art invisible pour 15 000 euros soulève des questions sur la valeur, l'éthique, l'accessibilité et la perception du marché de l'art, tout en mettant en lumière les tensions entre l'art conceptuel et les formes d'art plus traditionnelles.
En conclusion : CHOISISSEZ VOTRE CAMP! Il y a parfois du vrai et du valable dans les deux camps.