art quebec artistes peintre sculpteur
Galerie d'art
Galerie d'art
artiste peintre quebec



Professionnel
    

La créativité
 [08-02-2024]

L'Âme d'une Académie
 [09-01-2013]

REMETTRE À CÉSAR…
 [18-03-2010]

L'Académie présente...
 [24-02-2009]

CRÉATION OU COPIE
 [29-11-2006]

EST-CE NORMAL ?
 [11-03-2006]


Fils RSS    [VERSION PDF]      Par Caroline Bruens | le 2023-11-29

MANIFESTE #2 - L'art en révolution, par Caroline Bruens

 

L’art en révolution : Réinventer l’expression artistique 

MANIFESTE- 3 pages/40, par Caroline Bruens

(VOS COMMENTAIRES SONT ESSENTIELS)

Cet éditorial est particulier en raison de sa structure nouvelle et novatrice. Il se compose d'une section de développement suivie d'une question qui s'adresse spécifiquement aux artistes signataires, aux artistes, aux amateurs d'art, aux collectionneurs, aux entrepreneurs et à tous les acteurs du domaine culturel. L'objectif de cet éditorial est d'engager une réflexion collective et de poser les bases de l'avenir de l'art contemporain. Il comporte une quarantaine de pages.

Il est important de noter qu’il marque un retour à mes idées exprimées il y a vingt ans, lors d'un discours au Musée des beaux-arts de Montréal. À l'époque, il s'agissait de réfléchir à la première décennie du XXIe siècle. Toutefois, vingt ans se sont écoulés depuis, et le monde a connu des changements bien plus importants que prévu. C'est pourquoi je reviens à mon bureau avec cet éditorial, qui peut sembler bien long à première vue.

L'appel est lancé à tous les lecteurs, en les encourageant à s'impliquer activement dans la construction d'un avenir meilleur pour chacun d'entre nous. En somme, cet éditorial est un appel à l'engagement, à la réflexion, et à l'action collective pour façonner l'avenir de l'art contemporain. Déjà en 2021 je posais la question à savoir :

Est-ce que le monde des arts visuels doit repartir à zéro ? En 2023, je dirais qu’il est vrai que le marché de l'art a connu des évolutions importantes au fil des décennies, certaines positives et d'autres moins. La dégradation peut être perçue dans certains domaines, notamment la commercialisation excessive de l'art contemporain à des fins purement financières. Cependant, il est important de noter que l'art a toujours évolué et subi des transformations au fil du temps. La diversité des expressions artistiques est vaste, et il existe toujours des artistes qui continuent à créer avec passion et authenticité. Les questions à poser aujourd’hui sont : Comment redonner de la visibilité et du soutien à ces formes d'art plus authentiques et moins commerciales ?

L’extinction de la profession d’artiste est-elle à craindre ?

S’interroger sur le déclin possible de la profession d'artiste exprime déjà le doute qui nous hante : Comme vous l'observez, le domaine de l'art peut devenir de plus en plus exigeant et compétitif, au-delà de ce qu'il a toujours été, mais il est peu probable que la profession d'artiste s'éteigne complètement. Les artistes ont toujours été résilients, trouvant des moyens de s'adapter aux évolutions de leur époque. Cependant, il est impératif de soutenir les talents émergents et de préserver les espaces créatifs qui permettent à l'art de s'épanouir. Il est tout aussi crucial d'aider les artistes professionnels à promouvoir leurs œuvres sur les marchés qui les intéressent et d'assister les artistes chevronnés dans la présentation de leurs créations à leur public. Accompagner les artistes vieillissants, souvent sans prestations de retraite, devrait aussi tous nous préoccuper, certains vivent sous le seuil de la pauvreté. Cette mission peut prendre diverses formes, notamment des initiatives communautaires, des programmes de subventions et un solide programme d'éducation artistique pour les générations futures. Les retours d'artistes m'ont incitée à approfondir ces réflexions.

Une question cruciale se pose toujours: quelle sera l'incidence réelle de ces démarches sur les artistes ? Sans une implication active de la part de la communauté artistique, il est peu probable que nous assistions à une transformation significative. Il est indispensable que le milieu des arts visuels s'engage collectivement dans cette démarche.

De nombreux commentaires des artistes convergent vers l'idée centrale de mon manifeste : l'authenticité demeure un pilier fondamental de l'art. Nous devons également reconnaître que les modes et les tendances contemporaines peuvent exercer des pressions et imposer des défis considérables aux artistes. Ils doivent parfois naviguer avec subtilité pour préserver leur intégrité artistique. De surcroît, il est indéniable que l'émergence d'artistes autoproclamés, sans formation formelle, suscite des interrogations. La question de leur légitimité se pose naturellement.

L'examen de la subjectivité dans l'évaluation des œuvres d'art est également un sujet brûlant, représentant un défi tant pour les artistes que pour les critiques. J'y ai exprimé mes préoccupations quant à la dépréciation de la valeur de l'art, en partie due à sa facilité d'accès et à la production de masse. L'évolution des normes artistiques et l'influence exercée par les critiques et les institutions sur celles-ci méritent une analyse attentive. Nous soulignons unanimement l'importance de l'innovation et de l'expérimentation en art, même au risque de choquer. Les artistes doivent-ils assumer ce risque ?

Un artiste partage une perspective pragmatique sur la valeur subjective de l'art et la dichotomie entre l'art et le marché. Il souligne que la valeur artistique est souvent déterminée par la perception individuelle plutôt que par des critères objectifs. Un autre exprime son inspiration tirée du manifeste et discute de la possible décadence artistique. Il perçoit ce manifeste comme un catalyseur, encourageant une réflexion plus profonde sur la qualité et l'intégrité de l'art. Une artiste pointe du doigt la facilité, la répétition et même la médiocrité dans l'art contemporain, insistant sur la nécessité d'authenticité et de compétence.

Enfin, le grand maître conseil Jean Pierre Neveu conclut en me louant pour avoir soulevé ces questions cruciales, me comparant à « Jeanne d'Arc des arts ». Il semble percevoir mon manifeste comme un appel urgent à un réveil artistique, particulièrement nécessaire dans un contexte de dégradation artistique. Il me confie le rôle de porte-étendard de cette cause. Qu'en pensez-vous ?

Je suis profondément satisfaite de constater que mon manifeste a suscité des réactions diverses mais majoritairement positives et réfléchies au sein de la communauté artistique. Ces retours soulignent un besoin commun de revitalisation artistique, de réévaluation des critères de qualité et d'authenticité. Ils appellent à une action collective pour réinventer et raviver le monde de l'art.

J’attends vos commentaires à suivre prochainement les 3 pages suivantes avec la version enrichie de vos commentaires.

 

Merci de placer vos commentaires qui ont servi et qui serviront à étoffer le présent document (3 pages/40) par Caroline Bruens

À la fin de l'exercice de réflexion et d'écriture du manifeste, il vous sera proposé d'être signataire. 

Texte commenté par les artistes ci-après - PRÉAMBULE AU MANIFESTE

France Clavet
2021-08-12 @ 13:31:41

 

Je voulais surtout te féliciter pour ton superbe manifeste. Tu as tellement su trouver les mots justes pour exprimer ce que les artistes dignes de ce nom ressentent. Est-ce que cette démarche a fait bouger quelque chose?
 
Nikol Nicole Bouchard
2021-08-14 @ 13:56:31

 

Entièrement d'accord. Depuis mes cours aux Beaux-Arts de Montréal dans les années 67-68 que je déplore combien les artistes sont victimes d'une MODE. Incroyable! Alors que l'art devrait mettre l'accent sur l'expression personnelle, si on veut mériter un petit regard public il faut suivre le courant. Le figuratif, quel qu'il soit est rendu obsolète. Il faut des oeuvres non figuratives pour compléter le décor de son salon, de son bureau.

Jacques Sevigny
2021-08-19 @ 13:41:03

 

il y a maintenant des sois disants artistes qui non jamais étudié en art ni fait aucun effort pour s'améliorer et lance n'importe quoi a tort et a travers des oeuvres que quiconque ne saurais reconnaître comme de l'art
 
Francine Leroux
2021-08-19 @ 22:02:00

 

C’est pas mal vrai et réel ce que vous dites

L’artiste doit d’abord peindre ce qui nous allume, cette authenticité rejaillira sur la colonie artistique, c’est d’être vrai

Anne-marie Boisvert

2021-08-20 @ 07:50:32

Il existe du vide et du rien de part et d’autre chez les amateurs comme chez les artistes plus expérimentés. Pour présenter une collection forte avec intention il faut travailler avec assiduité et apprendre à faire notre propre jugement, ce qui n’est pas évident. Peut importe notre statut on ne crée pas a tous les coups des chef d’oeuvre. Le problème est que plusieurs s’improvisent professionnel trop tôt dans leur cheminement; les réseaux sociaux sont surement en cause à ce propos. Qu’est-ce ce qui est une oeuvre achevé? La réponse variera d’un individu à un autre…

Jean Pierre Neveu

2021-08-20 @ 08:02:27

Au revers de ta splendide plume, tu dépoussières des vérités dont on abaisse trop souvent notre regard....Puisse ta pensée nous fasse davantage réfléchir a cette dégradation artistique. MERCI Caroline,pour ce que représente pour nous... Notre "Jeanne d'Arc des arts "

Johanne Blaquière

2021-08-20 @ 08:16:05

Ton message est très pertinent. Bien d’accord avec toi, l’art devient nivelé. Les produits disponibles créent bien d’artistes instantanés, au détriment d’artiste qui sont en recherche depuis des années , dont le travail est dénigré pour cause de ne pas suivre la mode.

Lyse marsan

2021-08-21 @ 11:27:35

Comme tu as raison Caroline. Après avoir rejeté la nouveauté à l’époque des impressionnistes, pour ne nommer que ceux là, on accepte tout de peur de se tromper. Un artiste ne suit pas une mode, il la crée. Un artiste est ouvert et partage son moyen d’expression et un critique n’a pas le mandat de décider ce qui est in ou out, il a le mandat d’aider le regardeur, le collectionneur à y voir clair dans la qualité du rendu. Les acheteurs sont frileux car le climat instauré fait de plusieurs d’entre eux des insécures assujettis à l’opinion des autres alors que l’achat d’une œuvre est acte d’intimité, de réponse à une émotion ressentie qui donne envie de vivre avec cette œuvre. Pour se donner bonne conscience, on nous dira, avec un certain dédain que les œuvres en galeries sont ‘’commerciales’’ mais si le Musée achète l’œuvre ‘’la merde d’un artiste’’ il fait office de commerce aussi puisqu’il y a vente et achat. Mais ça on l’élève à un autre niveau pour justifier sa place au musée. Le mandat d’un Musée est d’être représentatif de l’art contemporains (entre autre), quelqu’en soit la facture, pour en garder la trace qui est représentative de notre culture. Non pas garder seulement la trace de certains artistes cautionnés par les critiques. Combien d’artistes rejetés par les critiques se sont finalement retrouvés dans les Musées après leurs décès. De temps en temps, il se trouve quelqu’un pour faire une bonne analyse et justifier l’apport de tel ou tel artiste l’évolution de la culture. Le débat est compliqué, long et les plus forts en voix finiront par avoir raison…. A suivre

guy morest

2021-08-22 @ 17:12:54

Bonjour, moi j`aime la diversité et la différence . Un artiste doit être à la recherche de nouveauté . Des artistes aux idées choquantes est loin de plaire mais c`est ce qu`ils, veulent, faire réagir. Au musée d`art contemporain à Mtl. j`ai vu de très belle chose. N`oublions pas que c`est l`âme d`un artiste et le chaos qu`il vie qui s`exprime. Non l`art visuel n`est pas prêt à mourir , au contraire il est là pour évoluer

Marcel Charest

2021-08-24 @ 06:04:52

 

Il y a plusieurs années, j'offre à mon notaire de se payer avec un de mes tableaux, pour une de ses factures supplémentaires. Il me demande: "Qu'est-ce qui prouve que ton tableau vaut ce que tu en demandes?" Je lui ai répondu:"Qu'est-ce qui prouve que le prix fixé par la Centrale d'hypotèque et de logement pour ma maison est la vraie valeur? Des experts? Un marché?" Le notaire a accepté de se payer avec le portrait que j'ai fait de sa fille. À mon avis, monétairement, un bien à vendre vaut ce que le client est prêt à payer dans une entente libre entre deux adultes consentants...pour le meilleur et pour le pire. Le vendeur cherche à vendre le plus cher possible et le client cherche à payer le moins cher possible. Pour certains, le prix n'a pas d'importance, c'est la valeur qui compte et elle ne se mesure pas nécessairement en chiffres. Monnayer tout semble utile de nos jours; évolution pas automatiquement progressive. Conséquence du capitalisme dont notre vie dépend. Enfin, , nous sommes des esprits contenus dans un corps. On peut faire toutes les études désirées en art et en marketing, ce sont deux nécessités qui ont chacune leur protocole très distinctif; la cohabitation est difficile. La nullité de certaines oeuvres dites artistiques,aujourd'hui, par certains, est en effet discutable. Qui aura le dernier mot? L'art n'est pas encore mort, très résilient. Il y a quelque chose d'éternel dans toute oeuvre d'art. Enfin, aucun artiste est plus grand que son art; même si sans les artistes, il n'y a pas d'art. Pour terminer, disons que la moitié de la population passe son temps à dire que l'autre moitié est folle; dans quelle moitié sommes-nous?

 

Germain Michaud

2021-09-03 @ 15:25:37

Bonjour madame Bruens, Après vous avoir lue, je me suis dit: quel vent de fraîcheur réconfortante! On entend souvent dire que l'art ne se discute pas mais c'est faux car ça prend du courage pour écrire vos énoncés. Je dois vous dire que je me suis délecté de vos mots croyant être le seul à penser ces choses. Ce faisant, vous avez jeté de la lumière sur mon travail et vous m'avez redonné le goût de peindre. J'ai toujours pensé que la peinture allait au delà des mots et que ces formes avaient pour but l'expression de l'âme et de ses émotions. Quand vous parlez de décadence artistique, vous avez parfaitement raison! On pourrait s'interroger sur la provenance de tout cela et aussi sur tous ceux qui y ont contribué pour en arriver à cette ligne d'une profondeur artistique honteuse... Quelquefois, il faut toucher le fond de l'abysse pour mieux remonter. Je veux croire que les galéristes sauront se respecter en étant plus sélectifs sur les oeuvres qu'ils accrocheront sur leurs murs. Je vous dis un très gros merci pour vos écrits et votre courage. Germain Michaud

Rachel Dionne

2021-09-05 @ 15:00:19

L’artiste est mort le jour où il se contente et se glorifie. A partir du moment où l’on se dit que nous avons réussi et que nous nous contentons sans se questionner du rendu c est la descente première vers une platitude d un art médiocre. Symptôme des temps moderne. La facilité la répétition et la rapidité en son les atouts premiers. Pt remplie de sens émotif ,mais vide de savoir faire. C est un excellent questionnement, et qu en résultera t il ?

Piero Desrosiers

2021-09-29 @ 08:58:06

Votre manifeste 2021 est pour moi un vent de réalisme et de fraîcheur qui m’interpelle. Artiste en devenir ou artiste en voie de disparition, à la recherche d’une fenêtre ouverte sur l’importance du ressenti exprimé je m’interroge sur la fibre nécessaire à l’œuvre. Est-il trop tard…!

Aubert

Danyele Belanger
2023-11-30 @ 16:38:34

 

Enfin,des écrits qui ont du sens.merci Caroline. Un (e)artiste ce n est pas des vendeurs d images.c est des parcelles de son coeur qu il place sa toile,ses émotions, que ce sois . figuratifs,abstrait,réaliste ou iperrealiste. C est une merveille.une création que nos clients demande.

 

 

Jean Pierre Neveu ( gmc aibaq )
2023-11-30 @ 21:05:12

 

Tout d'abord grand respect pour votre sage approche, elles nous stimulent des facettes silencieuses de notre conscience qui demandent depuis trop longtemps a être exprimées sans jugement. A75 ans, et 60 années de production artistique,je fais donc partie de la catégorie des " Vieux dinosaures de l'art " qui heureusement pour moi tente comme vous de comprendre où s'en va l'art à même des contrastes sidérants dans l étendue des valeurs d'epression et des techniques nouvelles. Selon moi, la peinture n'est pas en dégénérescence, elle suit son cour d'évolution étant accélérée par des moyens et techniques innovatrices...Le pinceau semble devenu un outil de musée face aux technologies nouvelles des ordinateurs. Je dois vous avouer sincèrement que j apprécie à un haut niveau certaines oeuvres étant réalisées par des artistes qui on la conscience du Beau qui émeu notre sensibilité plutôt que de jolis tableaux vite fait pour être suspendues au dessus d'un divan pour combler un trou dans le décor du salon. Naturellement, on ne reconnaît pas le raffinement de la quintessence d'un artiste dans ces oeuvres.. ce sont des oeuvres vides de communication, mortes étant complètement dépourvues de sensibilité...Nonobstant, si l 'artiste possède une certaine forme de satisfaction et de plaisir à oeuvrer,nous devons pas le déranger dans sa créativité puisqu'il est bien avec lui-même pour l'instant, jusqu'au moment où dans sa recherche il se mettra à considérer et introduire dans son art les premières bases de compositions classiques qui anoblierons son oeuvre. Pour un artiste qui raisonne, réfléchis sur des bases artistiques reconnues en composition, s'octroie davantage de reconnaissances artistiques que ceux qui peignent sans prendre conscience de ce qu'il produise que par le pur hasard de l'épandage de couleurs sans contrôle pour certains. Cependant, il est très intéressant de voir certains artistes selon moi, qu'ils créent des oeuvres remarquables en étudiant les effets couleurs produit par la mécanique de l'attraction combinée avec la chimie rédactionnelle des agents colorants... Suivant ce processus des mélanges en 2018 j 'ai développé une théorie nouvelle sur cette technique du pourring, cette essaie théorique je l'ai intitulé " Les Pinceaux de l'Esprit " En fait, j'ai passé outre sur ma réticence à accepter cette forme nouvelle d'art. Je me suis mis à l étudier en profondeur pour y découvrir malgré tout quelque chose qui devait stimuler ma créativité...et j 'ai réussi. En principe,en principe par ma recherche, j'ai,transformé une forme d art qui me déplaisait en une possibilité nouvelle de l accepter et d en trouver un nouveau concept artistique,passionnant...à suivre... C'est donc dire que je n ai pas rejeté cette technique, je l ai transmuter sous une autre forme artistique, ce qui fait en bout de ligne comme je suis un créateur j ai évolué dans le sens de réer quelque chose de nouveau avec une forme artistique que mon ego de dinosaures n acceptait pas étant aussi un puriste de l'art classique. C' est pas compliqué, c est à nous les peintres puristes et conservateurs à s'adapter au changement des vagues artistiques, de reconsidérer de par ton art qu est ce que tu pourrais améliorer dans ta peinture pour te permettre de suivre les nouvelles tendances en te sentant à l' aise de le faire pour le plaisir de créer en évoluant dans ton art au goût du jour sans jugement sur ce qui est produit à l'extérieur comme oeuvre d'art. Plus que jamais l'artiste à de besoin de parler de crier ses craintes à tout le monde de rentrer en contacts avec les gens les temps difficiles et s il ne peut pas le faire par les arts comment pourrait-il s exprimer autrement que par la révolte intérieure.....là....serait véritablement la fin apocalyptique des arts..... Je ne dis pas que c'est par ce moyen que d 'acceter toutes les formes d'art, non, mais nous devons tout de même voir comment en nous-même nous pourrions évoluer avec eux sans jugements ni discrimination sur leur art. C'est à nous de devoir s'inspirer d'eux pour transmuter l'art en quelque chose d'épanouissement et de progressif et ajusté au goût du jour pour la population et pour la satisfaction individuelle de " Être Peintre "

 

 

Caroline Bruens

Experte-conseil en art, autrice, cofondatrice et PDG de l’Académie Internationale des Beaux-Arts du Québec

40 pages de ce document sont écrites et n'attendent que vos commentaires pour qu'ils fassent parti de la réflexion de ce manifeste propose aux artistes et aux intervenants du milieu des arts visuels. Ce projet a été mis en veille pour raison de santé. Merci de votre compréhension.

 


12 Réaction(s) Écrivez vos réactions à ce texte »

Caroline Bruens
2023-11-29 @ 13:35:57

Merci d'indiquer si vous désirez faire partie de ce projet d'écriture collaborative en devenir. Éditorial 2.

Caroline Bruens
2023-11-29 @ 13:38:26

Merci d'indiquer si vous désirez faire partie de ce projet d'écriture collaborative. Manifeste #2

Robert Deschenes
2023-11-30 @ 11:46:31

Je vous remercie pour ce manifeste qui trouve un écho dans mes interrogations sur ma propre démarche artistique. À la lumière de nos temps modernes, je remarque qu'il devient de plus en plus complexe de maintenir son authenticité à travers notre progression créative. Avec le boom des réseaux sociaux, on dirait que la popularité d'un artiste se juge maintenant au nombre de clics ou de followers plutôt qu'à la qualité réelle de ses créations. Cette approche assez commerciale de l'art peut fausser à la fois comment l'artiste voit son travail et comment le public le perçoit.

Caroline Bruens
2023-11-30 @ 21:33:44

Merci à vous Robert, j'ai écrit ce manifeste, vous avez le préambule et ces trois pages, je placerai du contenu au fil des jours, pour faciliter la lecture... (on me dit que c'est long) et bien oui, c'est long. Je pense que se faire une idée, en débattre et choisir une voie peut être long en effet. Merci et continuez à écrire dans le manifeste, vous voudrez peut-être être cosignataire à la fin.

Piero Desrosiers
2023-12-01 @ 09:11:37

Je m'interroge sur la multitude de symposiums, l'apport vente, la renommée de l'artiste et la multitude de toiles qui souvent porte au questionnement. Ressentir...chose du passé? D'accord pour l'évolution sans l'abstraction de l'âme de l'artiste et son cheminement retrouvés dans les grandes oeuvres du passé. Formation formelle si possible bien que je crois que le savoir-faire s'acquière par l'exemple et qu'au cours du temps l'oeil avisé assoscié à l'émotion peuvent ne faire qu'un sur le canevas.

Robert Deschenes
2023-12-05 @ 09:54:53

Je suis fermement convaincu de l'importance de rester fidèle à soi-même dans tous les aspects de la vie, y compris l'art. Certes, je pourrais m'adapter aux tendances actuelles et peut-être augmenter mes ventes, mais au fond, cela me rendrait profondément malheureux car cela serait en décalage avec qui je suis vraiment et avec ma véritable nature.

Dans l'art, beaucoup d'artistes ressentent le besoin d'explorer différents styles pour améliorer leur technique et élargir leur créativité. D'autres choisissent de rester fidèles à un seul style, en se concentrant sur l'amélioration de leur composition et de leur rendu au fil du temps. Le paysage artistique est vaste et diversifié, et je crois que c'est cette diversité qui fait sa richesse. C'est pourquoi nous devrions faire la promotion de la pluralité des styles.

De plus, je suis convaincu que c'est le talent et la passion qui rendent une œuvre d'art véritablement remarquable, quel que soit le style ou l'époque. Le talent ne passe jamais inaperçu et la passion est toujours captivante. C'est pourquoi je ne crois pas que l'art traditionnel soit en voie de disparition. Au contraire, les gens ressentent une connexion profonde avec les œuvres créées avec passion et reconnaissent le talent lorsqu'ils le voient.

Berthier Bérubé
2023-12-05 @ 15:09:39

Je viens de lire ses quelques pages et je vous en remercie. Le commentaire de Lyse Marsan me rejoint. J'attends la suite pour me prononcer sur un sujet complexe.

Berthier Bérubé
2023-12-05 @ 15:11:51

Je viens de lire ses quelques pages et je vous en remercie. Le commentaire de Lyse Marsan me rejoint. J'attends la suite pour me prononcer sur un sujet complexe.

Ginette Ash
2023-12-06 @ 23:45:53

Je suis tout à fait d'accord avec Jean-Pierre Neveu qui t'a attribué, chère Caroline, le titre «La Jeanne-d'Arc des Arts» et tu l'assumes très bien par tes écrits réfléchis, tes nombreuses interrogations face à l'Art contemporain. Avec ton Manifeste 2021, tu nous fais réfléchir et aussi nous poser des questions, ce qui est très positif et apporte un vent de renouveau. Lorsque j'étais petite, j'aimais beaucoup dessiner et colorier et quand je suis devenue adolescente, je disais à mes parents que je voulais devenir un artiste peintre. Malheureusement, mes parents n'étaient pas d'accord, me disant: «avec quoi vas-tu vivre?». Alors, après mon CEGEP, je suis allée étudier à l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour obtenir un baccalauréat en arts plastiques et une mineure en pédagogie. En 1975, je suis engagée comme enseignante en arts plastiques au niveau secondaire au Collège de Lévis, une institution privée. J'ai été la première femme à enseigner au niveau secondaire dans un monde de prêtres, de laïcs et de jeunes garçons. Je suis devenue en quelque sorte une pionnière. Tout était à bâtir (plans de cours, notes de cours, langage plastique, théorie et pratique de la couleur, projets artistiques afin de faire développer la fibre créatrice chez les jeunes garçons et monter des expositions de fin d'année pour valoriser le talent des jeunes auprès des parents, des collègues et du public. J'ai enseigné les arts plastiques à tous les niveaux, de secondaire I à V. J'ai beaucoup travaillé, mais avec amour et passion de la profession et des jeunes garçons. En 1992, j'ai eu le bonheur d'enseigner les arts visuels et histoire de l'art au niveau collégial, toujours au Collège de Lévis. Un tout autre défi! Encore une fois, tout était à construire. J'étais la seule enseignante en arts visuels, je donnais tous les cours du tronc commun (dessin d'observation, modèle vivant, théorie et pratique de la couleur, langage visuel, représentation 2D et représentation 3D et Histoire de l'art I et II). J'ai beaucoup appris sur moi-même, sur comment aborder les étudiants-es et j'ai acquerris beaucoup d'expérience et j'en suis fière. Le monde de l'enseignement est très exigeant et très prenant, ce qui ne me permettais très peu de faire des expositions et de participer à des symposiums et connaître des artistes. Mais, je continuais à créer pour moi-même et pour les étudiants-es. L'enseignement des arts est un monde de créativité. J'ai toujours eu la soif de suivre des cours pour me perfectionner que ce soit en peinture (huile, aquarelle, acrylique), en dessin et modèle vivant, en créativité et en émaux sur cuivre auprès de professeurs chevronnés. Tous ces cours m'ont donné confiance en moi et une grande satisfaction. En 2002, le niveau colllégial au Collège de Lévis ferme ses portes par manque de financement et de clientèle. Les cours en arts visuels ne se donnent plus. Un autre défi survient, celui d'aller enseigner au Collège Mérici à Québec de niveau collégial. Je devais traverser le pont Pierre Laporte à tous les matins puisque je donnais des cours à 8 heures. Je me levais à 5 heures tous les matins pour me préparer et aller travailler. Le Collège Mérci est situé près des Plaines d'Abraham et du Musée natonal des beaux-arts du Québec Lorsqueje dispensais mes cours en Histoire del'art, j'emmenais mes étudiants à visiter des expositions. C'était très agréable et les étudiants appréciaient leur visite. De retour à la maison, le soir, je préparais mes cours pour le lendemain, je faisais de la correction des projets des étudiants, des textes en Histoire de l'Art et je préparais mes cours en Histoire de l'art sur Power-Point pour que les étudiants puissent voir des oeuvres de différents courants artistiques en Europe et au Québec et je préparais des examens pour vérifier les connaissances des étudiants. Quel travail énorme! Mais j'aimais et adorais mon métier. À travers l'enseignement, j'avais une autre passion celle du design d'intérieur. Je suis allée étudier dans le domaine de 1990 à 1994 aux Ateliers Imagine à Québec. À cette époque, j'ai appris à faire des plans techniques à l'échelle à la main (électricité, dessin de meubles à l'échelle, des perspectives de pièces (salon, cuisine, salle de bain, etc, plans de coloration, des études de rendu, J'ai travaillé très fort mais toujours avec passion. J'ai appris la rigueur du travail bien fait et la discipline. Ce fut un autre parcours très foramteur. En 1995, mon mari et moi décidont de démarer notre commerce sous la bannière «Décoration Excellence». Je travaillais à la maison pour faire mes recherches en tissus, papiers peints, couleurs, etc. et le soir, mon mari et moi allions rencontrer des clients. Nous faisions des projets «clé en main» allant du plâtrage, de la peinture, pose de papier peint, installation de tentures, plans de confection pour la couturière. Mon mari et moi travaillions en équipe et ça fonctionnait bien. Après 12 ans dans le domaine de la décoration, nous décidions de fermer le commerce pour des problèmes de santé parce que je travaillais trop. J'ai toujours été une workaolithe. En 2009, après 34 ans de loyaux services, je prends ma retraite de l'enseignement très bien méritée. Mon plan de retraite était planifié depuis plusieurs années. Je reprends mes pinceaux pour créer et participer à des expositions et rencontrer des artistes. C'est une autre carrière qui commence de façon intensive. La création est devenue pour moi une thérapie, un anti-stress et un anti-douleurs chroniques et je m'épanouissais. Je me suis rendue compte avec le temps, que j'étais une femme faite pour créer, et je pense même être née pour créer. Et ça continue encore. En 2025, je célèbrerai mes 50 ans de vie artistique. Tout le parcours que j'ai fait dans ma vie que je vous raconte, ce n'est pas fait par vantardise, mais, plutôt pour démonter qu'il faut avoir la flamme, le feu sacré, l'amour et la passion. La création est loin de s'éteindre. Elle va toujours évoluer et progresser dans la mesure où l'artiste croit en ce qu'il fait, qu'il soit authentique, vrai et passionné. Le public qui visite des expositions sait apprécier le talent des artistes et leurs oeuvres d'art réalisées pour émouvoir et émerveiller.

Ginette Pelletier
2023-12-07 @ 02:10:30

Quelle belle initiative de ta part! Pour ma part, je reste très positive face à l’évolution de l’art. Il prend depuis plusieurs années de nouvelles facettes si l’on pense à l’art numérique. Je pense que de tous les temps, l’art a dû faire face à des évolutions non comprises. I n’y a qu’à penser comment les impressionnistes ont été mal compris à leur époque et à l’art abstrait qui n’a jamais été capable de faire l’unanimité en Europe au 20e siècle .A nos portes, l’intelligence artificielle va influencer et bouleverser tous les domaines, y compris l’art.

Ginette Pelletier
2023-12-07 @ 02:13:29

Quelle belle initiative de ta part! Pour ma part, je reste très positive face à l’évolution de l’art. Il prend depuis plusieurs années de nouvelles facettes si l’on pense à l’art numérique. Je pense que de tous les temps, l’art a dû faire face à des évolutions non comprises. I n’y a qu’à penser comment les impressionnistes ont été mal compris à leur époque et à l’art abstrait qui n’a jamais été capable de faire l’unanimité en Europe au 20e siècle .A nos portes, l’intelligence artificielle va influencer et bouleverser tous les domaines, y compris l’art.

Caroline Bruens
2023-12-07 @ 22:16:42

J'ai écrit un bon texte sur l'art numérique. J'invite les artistes à écrire et à développer vos idées merci à Ginette Ash et à Ginette Pelletier...et à tous les participants..ce n'est que le début...50 Pagès en attente

 

Ajouter un commentaire

Nous lirons tous vos commentaires et nous apprécions que vous nous les envoyiez. Vous devez comprendre que nous nous réservons le droit de les publier seulement s'il suscite un intérêt pour les autres visiteurs de l'Académie.

Nom:
Courriel:
Commentaires:

Les créations artistiques présentées sur les sites de l'AIBAQ sont protégées par le droit d'auteur. Toute reproduction sans le consentement de l'auteur est illégale et peut faire l'objet de poursuites judiciaires.
 
Les auteurs conservent l'entière responsabilité de leurs textes et ne présentent pas nécessairement les opinions de l'Académie (AIBAQ.) Politique de confidentialité

© Copyright A.I.B.A.Q. 2005-2024 - Tous droits réservés