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Fils RSS    [VERSION PDF]      Par Caroline et Louis Bruens | le 2010-06-21

RÉUSSIR... EN ARTS VISUELS

Réussir… en arts visuels.

C’est quoi réussir ? Pour certains, c’est réaliser un rêve, pour d’autres, c’est faire fortune ou mener à bon terme un projet d’envergure, connaître la gloire et la célébrité ou … tout simplement, atteindre une parfaite maîtrise d’un art. Chacun a son rêve.

Quel que soit l’objectif visé, pour toute réussite, il n’existe qu’un seul critère et il est absolu : «le temps». Viennent ensuite seulement, des critères propres à chacun des buts à atteindre et propres à tout être humain.

Au cours de mes cinquante années de carrière, j’ai rencontré de très nombreux artistes-peintres et plusieurs sculpteurs. Certains d’entre-eux ont atteint un succès au-delà de leurs aspirations, la reconnaissance de leurs pairs, la fidélité des galeristes, des collectionneurs et naturellement, l’indépendance financière.

D’autres artistes, bons et parfois excellents créateurs, n’ont cheminé qu’à petits pas et vécu plutôt sobrement. Et enfin, le plus grand nombre, ceux qui, malgré des efforts soutenus, un réel talent et l’absolue confiance de leurs proches, n’ont jamais passé la rampe du succès.  

Pourquoi ces différences ?

Plusieurs causes entrent en jeu. Parmi les êtres humains, plusieurs sont naturellement combatifs et beaucoup d’autres plutôt craintifs. Les premiers tenteront toujours, au cours de leur vie, de s’imposer par tous les moyens à leur disposition, tandis que les seconds craindront immanquablement l’échec et feront du surplace. De tous les artistes, il en est qui ont été élevé par une mère et un père plutôt courageux, au moins extravertis. L’autre partie a reçu une éducation par des parents souvent indifférents, naturellement introvertis, ou très exigeants et autoritaires; dans cette seconde partie, nous retrouvons des artistes irrésolus, insécures, dont les difficultés et les échecs se succéderont.

Le jugement que l’on porte sur l’autre est toujours empreint de l’instant actuel, les jugements diffèrent souvent les lendemains. On ne s’arrête que rarement ou jamais à se demander ce qu’a été l’enfance de l’artiste, dans quel milieu il a vécu et ce qui a bien pu l’amener à fuir littéralement vers les arts plutôt que dans une profession assurément rentable. Voilà une des premières causes qui mène ou non à la réussite. La science nous a appris que le fœtus ressent les émotions de sa mère à partir du troisième mois de la grossesse. Bizarrement, dix, douze ou quinze ans après sa naissance, le caractère de l’enfant éprouvera positivement ou négativement lesdites émotions primaires de sa mère. Une deuxième cause intervient dans le parcours de l’artiste et qui provient des sept premières années de libre expression de sa vie, alors qu’il aimait dessiner, colorier ou manipuler de la terre glaise. Il était alors  félicité par ses éducateurs premiers, ses parents, qui s’extasiaient devant son talent ou l’ignoraient totalement, ne tenant aucun compte de l’imagination de leur progéniture.

Troisième cause : nous entrons à l’école primaire où l’enfant plutôt distrait, griffonne ou laisse glisser son crayon au gré de sa rêverie au lieu de suivre les périodes de français ou de calcul. Il fut un temps, un cours de dessin épargnait une ou deux heures de leçons fastidieuses, surtout pour ceux dont l’hémisphère droit du cerveau était dominant, ils étaient naturellement punis par le maître ou les parents pour avoir été distraits. L’écolier, lui, se demandait vraiment pourquoi il ne pouvait appliquer ce que son cerveau lui dictait.

Et nous arrivons à l’école secondaire ou le même écolier poursuit, avec difficultés quelques fois, ses cours obligatoires. À une certaine époque, se diriger dans une branche de l’art, suffisait à soulever un tollé  général, car devenir «artiste» était pour les parents l’assurance d’une vie ratée, réservée aux paresseux. L’adolescent subissait alors un véritable lavage de cerveau sur les bienfaits de la sécurité que donnaient un «vrai» métier, une «vraie» profession. Le message était clair : «Si tu n’as pas un vrai métier… tu vas crever de faim pour le restant de tes jours». Dans ces conditions, comment ne pas développer de sentiments de culpabilité face à ses impulsions, à ses émotions profondes, face aux seules actions qui procurent aux jeunes une véritable satisfaction. Heureusement, des parents conscients des qualités artistiques de leurs enfants les encourageaient à poursuivre leurs études, tout en les stimulant à pratiquer la forme d’art de leur choix, mais en espérant secrètement qu’ils n’en fassent pas une profession. C’est ainsi que plusieurs artistes après avoir poursuivi leurs études, même jusqu’à l’université, sont revenus sur leurs pas pour s’inscrire dans les meilleures écoles d’art. D’autres ont étoffé leur formation par des stages, des ateliers, des conférences et tous les moyens permettant de se réaliser en qualité d’artiste.

Aujourd’hui, en 2010, nous assistons au décrochage scolaire généralisé dès la troisième secondaire. Il serait tellement facile d’intéresser ces jeunes-là à la pratique d’un art, peinture, sculpture, danse, musique, etc. Une grande partie d’entre-eux poursuivraient le programme scolaire, car, l’amour de la pratique d’un art les encourageraient à demeurer à l’école et à suivre, même faiblement, le programme imposé. Dans l’esprit de l’enfant, il y aurait une raison de rester à l’école. Je doute toutefois que les fonctionnaires et les ministres de l’instruction publique soient aptes à comprendre les phénomènes psychologiques qui pourraient transformer le fonctionnement mental des enfants dont on parle.

On oublie trop souvent que tous les artistes à succès furent à leur début des apprentis et qu’il leur a fallu le fameux «temps» pour atteindre une pratique aisée de leur art.  Au cours des premières expositions d’un jeune artiste, trop de gens lui demandent encore «Et puis, dans quoi tu travailles ?» «À part ça, c’est quoi ton vrai métier ?» «Tu fais quoi dans la vie ?» Quelle incompréhension, quelle ironie.

Je reviens aux artistes qui ne sont pas encore connus ou reconnus. Ici, je vais me répéter, car beaucoup de gens n’ont pas encore compris. Il suffit qu’un jeune chanteur ait l’occasion de se produire avec une bonne «toune» et six mois plus tard tout le monde le connaît, son premier «single» tournera sur toutes les stations, il sera invité à de nombreux programmes de télévisions et son premier CD sera vendu à des dizaines de milliers d’exemplaires. Alors ma question : que doit faire l’artiste-peintre ou le sculpteur pour atteindre un tel succès ? Est-ce possible…. avant sa mort ?

Au Québec, nous avons connu quelques exemples d’artistes-peintres excellemment bien représentés par des marchands de tableaux aguerris. Remarquez que je n’écris pas galeristes, mais bien marchands de tableaux, tels qu’on les nommait il y a soixante ans encore, car, à mes yeux, il y a toute une différence entre ces deux appellations. Combien de tableaux et combien d’expositions un artiste devrait-il réaliser pour atteindre la réussite ? Naturellement, six mois, un an ou deux ans ne seront jamais suffisant. Vingt ans, trente ans peut-être, et à condition que l’artiste en question ne travaille pas en dilettante, ce qui veut dire qu’il doit œuvrer sans discontinuer pour réunir les conditions gagnantes. Ses créations se devront d’être personnelles, mais surtout se démarquer par leur originalité. L’artiste devra développer une touche distinctive et remarquable, il ne devra pas être esclave des techniques mais bien maîtriser les différents médiums, support et outils, à sa disposition, afin de créer des œuvres caractéristiques qui le feront reconnaître; il partagera ainsi sa vision, son monde imaginaire et son émotion.

Devant une œuvre d’art, peu de gens sont conscients du nombre d’années durant lesquelles  l’artiste s’est astreint à perfectionner son art, tout en ayant le souci de vivre et de  nourrir sa famille comme nous le faisons tous. Notre vision de «la vie d’artiste»  nous éloigne de quelques vérités dont nous devrions pourtant toujours avoir conscience : Comme nous, les artistes ont une famille, des obligations de vie, des responsabilités, bref, il doit vivre, manger et soutenir sa famille. Ils sont encore nombreux, à occuper un emploi alimentaire avant de vivre essentiellement de leur production artistique. Après quelques années de pratique, ils devront participer à des expositions, à des concours et, pour se faire mieux connaître, utiliser les moyens modernes de marketing. Étant donné qu’ils ne peuvent généralement présenter plus de deux expositions par année, il est nécessaire que leurs œuvres soient vues par le plus grand nombre, c’est-à-dire par le grand public.

Les œuvres d’art doivent absolument être distribuées et donc être commercialisées. Le terme «commercial» est très mal accepté quand on parle d’art. Pourtant, on ne critique jamais les galeries d’art… qui sont, vouloir ou pas… des compagnies proprement commerciales, même si certaines d’entre elles sont des galeries d’art «sans but lucratif». Ah oui! sans but lucratif? Et les salaires et les subventions ne sont pas questionnables ? Quelle contradiction.

Que dire du vocable «succès commercial» qui d’un coup perd son sens péjoratif, dès qu’un tableau est vendu au prix fort de un, dix ou soixante millions de dollars; soudainement, on ne parle plus de commerces ni d’artistes, mais bien de statistiques, de courbes de croissance, de pronostics, et pourtant, il s’agit souvent d’une œuvre que l’on jugeait sévèrement, que l’on critiquait que l’on ne considérait pas comme une pièce majeure, lors de sa première exposition,  mais plutôt comme une œuvre dite péjorativement commerciale… devenue un beau jour une œuvre d’art sublime permettant de dorer le blason des investisseurs. Quant aux millions ils ne tombent jamais dans les mains du créateur de l’œuvre même s’il sera parfois considéré parmi les grands de ce monde. Un bien bon exemple parmi de centaines d’autres : Vincent Van Gogh.

Dans la chaîne commerciale artistique, c’est immanquablement l’artiste créateur, le premier intervenant et le dernier gagnant. À quand les droits de suite pour les créateurs en arts visuels? Ce qui existe ailleurs, mais pas au Canada.

La vraie réussite

Les artistes-peintres et les sculpteurs doivent s’organiser afin que les marchands, les médias, le public et ses pairs les reconnaissent. Pour ce faire, l’Internet existe heureusement aujourd’hui. Les artistes en arts visuels peuvent enfin, pénétrer eux aussi, dans tous les foyers, comme les télédiffuseurs le font depuis longtemps. Les télédiffuseurs en question utilisent de plus en plus l’Internet, qui apparait de jour en jour comme le moyen ultime et incontournable de diffusion.  Il m’est souvent demandé par des artistes, si, pour se faire mieux connaître, il est nécessaire d’avoir une page dans un magazine spécialisé. Je me dois de leur dire que oui, en effet, ce peut-être important, mais il ne faut oublier que le principe de base de la publicité est la répétition et, comme une page de publicité dans un magazine doit être répétée douze à quinze fois, au minimum, pour entrer un tant soit peu dans le cerveau du lecteur et que le coût d’une page, dans un magazine à faible tirage, par exemple, à savoir une dizaine de milliers d’exemplaires, peut varier de 1500$ à 2000$. L’artiste devra donc investir, de 15 000$ à 50 000$ par année, et à long terme. Je ne connais que très peu d’artistes en arts visuels qui y parviennent.

En conclusion, la réussite d’un artiste en arts visuels dépend du maximum d’œuvres qu’il pourra diffuser sur Internet, ce que nous faisons par le biais de livres d’art, de vidéos et par l’ensemble des activités, événements et Gala réalisés par l’Académie Internationale des Beaux-Arts du Québec. Le nombre de requêtes enregistrées sur le site officiel de l’Académie se compte d’ailleurs mensuellement par plusieurs millions et ce traffic augmente chaque jour.

 


7 Réaction(s) Écrivez vos réactions à ce texte »

Line Germain
2010-06-21 @ 16:19:05

Le temps.....je prends le temps de vous dire "Merci". J'ai appris dans votre texte l'importance du temps...Je vais paufiner un petit projet et y mettre le temps...Vous venez de me donner un beau coup de pouce (ou de pied hihi c'est selon) . Merci aussi parce que je suis une maman...et vous m'avez rassuré: je pense que j,ai bien fais et je l,entends grâce à vous. Quand je portais ma fille, je jouais de la guitare,je chantais en croyant qu'elle aimerait la musique et qu'elle aimerait chanter...Plus tard, j,ai chanté avec elle, puis je l'ai encouragée quand elle chantait seule en lui disant: beaucoup de gens t'écoutent....ARTICULE....hihi Elle s'en rappelle encore. Puis on a fréquenté les friperies et a appris à faire avec le linge qu'il y avait ....Aujourd,Hui ...? Elle chante, elle danse, elle dessine, elle crée . Elle est audacieuse et n'accepte pas un non comme réponse... Elle est géniale ma fille: de créativité, de vie, de musique, d'arts en tout genre. Je suis heureuse quand je la vois s'épanouir...et je sais qu'elle ira ....loin...si elle continue d'écouter son coeur ...elle a le coeur intelligent ma fille.

Elle a une guitare sur le coeur .

Chartrand Yvon
2010-06-24 @ 11:37:52

Réussir……..en arts visuels

Il y a autant de réussite en art que de sortes de productions.

Celle de la production de masse basée sur la répétition d’une recette qui se vend allègrement et exercée dans le but de plaire à tout prix en utilisant les couleurs à la mode (de préférence fluorescente et comme on dit des couleurs pétantes). L’artiste vend pour des peanuts des droits de reproductions et ainsi augmente sa visibilité à court terme. L’artiste préfère dire que cela augmente sa diffusion par des objets utilitaires : cabaret, tasse, parapluie, cartes de toutes sortes, photolithographie et le giclé. Cet outil lui permet (pense-t-il à tord) de vendre son produit moins cher car il possède deux sources de revenus.

Celle de la production en aplat et qui permet de sauver du temps. Pas nécessaire de faire des études préparatoires à l’œuvre, pas besoin de tenir compte de la profondeur de l’œuvre, pas besoin d’avoir un propos ou une signification de l’œuvre, pas besoin d’avoir obtenu une formation artistique si minime soit-elle, pas besoin de créer car l’inspiration vient souvent d’artistes déjà reconnus, pas nécessaire d’y mettre trop d’effort car la majorité de la clientèle n’y connaisse pas grand-chose et s’intéresse surtout à la peinture décorative. Donc peut d’investissement et la réussite à court terme possible.

Celle de la production à tout prix, car l’artiste a suivi une série de 10 cours avec un artiste non professionnel, la plupart du temps. Ses premiers clients seront sa famille et lorsque l’artiste vend une de ses œuvres cela lui arrache le cœur. Son jeune parcours artistique est basé sur les centaines de symposiums au Québec qui mixent des artistes en devenir avec des artistes professionnels se disant négligés par les galeries d’art. Malheureusement ces artistes vendent leurs œuvres à rabais de sorte que l’ensemble des clients ne paye pas le même prix et lorsqu’ils s’en rendent compte cela donne mauvais presse au domaine artistique. L’ensemble des artistes passe pour des cross….. Par contre cela ne demande pas un gros investissement car la plupart du temps l’artiste utilise des produits de bas de gamme et après peut de temps le propriétaire de l’œuvre voit son achat de détériorer à vue d’œil. Plus ta famille et tes amis sont nombreux et plus longtemps la carrière résiste.

Celle de la production qui possède la lois des pas prix. Même professionnel l’artiste vise une clientèle qui ne paiera jamais entre 500.00 et 1000.00 dollars. Pourquoi payé plus cher car la mode change si vite. Souvent les galeries axées sur le touriste préfère vendre un produit que la clientèle Québécoise pense en avoir pour son argent et qu’au pire allé une reproduction cachée dans le back store sera sortie rapidement pour sauver la vente du minimum. Ici je dois mentionner que l’artiste est souvent exploité car malheureusement beaucoup trop de galeries au Québec travaillent pour le client au détriment de l’artiste représenté sous forme de produits consignés. Et si par malheur le client s’acharne sur la lois du bas prix, alors l’employé de la galerie ne gêne pas pour téléphoner à l’artiste pour qu’il absorbe sur son maigre 50% du prix exigé, la différence de baisse de prix. Cet artiste à court terme survit et se décourage facilement après quelques années car le coût de la vie augmente alors que ses revenus restent stagnants.

Celle de la production qui ne fait pas trop de compromis. Elle est basée sur des études, des analyses, des produits de qualité et coûteux utilisés par respect de la durabilité de l’œuvre et par le fait même le respect du client. Chaque tableau porte en lui-même son propos unique et ce lien que sa lumière intérieure transporte d’une œuvre à l’autre dans une continuité de la qualité de son exécution. Cela prend de longues années et beaucoup d’investissements monétaires afin d’obtenir une réussite en art. L’artiste n’est pas subventionné durant toute ses années de productions. Il ne possède pas des mécènes qui le prennent en charge en lui garantissant l’achat par voie de commandes fixes annuellement un revenu minimum. L’artiste se tourne vers l’extérieur afin de voir si sur cette planète il y retrouvera des yeux, des connaissances de l’art et une oreille attentive à son propos. Pour y arriver il y a plusieurs découragements, mais si vous tenez compte de cette production de qualité, des experts en art vous trouveront et vous feront une place de choix sans leurs recommandations aux collectionneurs. Nous avons des outils de communication tel que le site de l’académie (avec ses reconnaissances), les concours internationaux tel que l’International Artist, le site en France de Drouot-cotation.org et plusieurs autres offerts aux artistes qui veulent se produirent à l’extérieur du Québec.

Oui la réussite est possible avec une bonne mise de fond monétaire, avec des reconnaissances venues d’ailleurs, avec un choix très sélectif de galeries d’arts qui possèdent la réussite de l’artiste et de son potentiel à se démarquer. L’âge aidant dans la maturité de votre art, il faut donc faire comme le peintre Albert Rousseau et en plus de votre art, être gardien de nuit dans un Hôtel ou comme le peintre Arthur Villeneuve, être barbier tout en rêvant au prochain tableau en devenir. Bref il faut adapter sa réussite aux efforts que cela demande car le succès en la matière ne porte pas le sceau de la garantie Québécoise.

Quant à moi je termine le 27 juin 2010 le travail de quelques heures par semaine, extérieur à mon art, afin de subvenir à ces besoins primaires de vivre et manger. Je devais travailler sept jours semaines et à des heures tardives, afin de ne pas négliger mon travail artistique. Comme l’effort et la constante dans la réalisation d’une œuvre sont la base de ma réussite, le bonheur de me réaliser en art visuel demeure ma source de motivation.

Anne-Marie Boisvert
2011-04-28 @ 10:01:17

votre article et les commentaires suscités sont très constructifs.Bravo!

Je travaille en arts visuel, d'abord comme peintre et enseignante en arts visuel, maintenant comme éditrice. Chaque artiste choisira sa voix en fonction de ses besoins et sa passion. Pour ma part j'ai compris que l'art est un métier comme un autre, il faut savoir en tirer profit. À partir du moment ou j'ai accepté de me considérer comme une petite ou moyenne entreprise j'ai su déployer les efforts pour 'réussir'. La réalisation d'un artiste peut prendre plusieurs formes,tel que savamment décrit ci-haut, quant à moi le privilège de l'enseignement sous forme de publications didactiques me convient. Certe la réalisation artistique va au-delà de l'aspect monétaire mais tout comme n'importe quel métier il faut pouvoir faire des compromis.

J'admire ces artistes qui aujourd'hui peignent et réussissent à subvenir à leur besoin en vendant leurs oeuvres; la vente c'est également un 'art'. Le plus difficile selon moi c'est de se distinguer, se faire une place dans un marché très contingenté. Anne-Marie Boisvert

Céline Grandmaison
2011-04-29 @ 11:46:51

Le temps et la réussite!

Je viens tout juste de lire votre éditorial, je vous remercie pour ce que vous clamez haut et fort! Merci de nous donnez une plateforme de cette envergure afin de faire reconnaître les artistes et qu'ils aient une fenêtre sur le monde. C'est tout à votre honneur! Merci.

Tout est vrai, j'ai vécue, et je vis présentement tout ce que vous y décrivez!C'est vrai,que mes parents me découragaient, il fallait pensé à la famille pour rendre tout ce p'tit monde heureux, ma mère quant à elle, du moment ou elle me voyait dessiné,aussitôt elle répliquait "hey si tu as du temps à perdre pour dessiné, tu as le temps de faire du ménage, ou d'avoir soin de tes frères et soeurs! Je devais alors tout laissé tomber. Combien de fois ai-je pleuré de ne pouvoir peindre? Hélas! Les familles étaient nombreuses comme nous l'étions à l'époque, l'ainée dont j'étais, avait souvent le rôle de 2e maman, et moi dans tout ça? J'ai dû m'oubliée, et aujourd'hui c'est moi qui en paie la note, je ne blâme personne, c'est de ma faute, je n'avais pas assez de caractère à cette époque pour imposer mes volontés. Puis vint le mariage et la famille, finalement je ne me retrouvais plus nulle part. Alors, on mets les besoins des autres avant les nôtres. N'étant plus de prime jeunesse maintenant, et devenue grand-maman, j'étais très loin de ma passion! Finalement après quelques essaies en peinture, j'ai vite retrouvée la passion qui m'animait dans ma jeunesse! Ainsi, j'ai fait quelques créations en peinture. Suite à tout ça, j'ai fait quelques expositions et symposiums, j'étais très heureuse de voir la réponse du public,il répondait favorablement, j'en étais toute fière!Sauf qu'à un certain moment, je trouvais que je faisais du surplace, et me comparant à plusieurs artistes, je me suis mise à douté de moi, je croyais ne pas être de câlibre aux autres, c'est alors que j'ai décidé de cessé les expositions et les symposiums afin de mieux me perfectionnée tout en continuant auprès de professeur très compétents. J'ai tout de même persisté de continuer à peindre sans exposé de nouvelles toiles. Démoralisée de ne pas pouvoir pratiqué à ma guise mon art, mon conjoint pour m'aidé, a décidé de construire un atelier, afin de faire comprendre aux gens que je travaillais aussi, ainsi ils devront me prendre au sérieux, car effectivement les gens ont l'impression, lorsque je suis dans ma cuisine à peindre, pour eux, je dois alors tout rangé et laissé tomber. C'est ainsi que mon conjoint a vite compris, pour me perfectionné je devais avoir un endroit bien à moi, je lui en suis reconnaissante.

J'avais quand même décidée de gardé mon adhésion à l'AIBAQ, puisque j'apprends beaucoup en lisant sur ces artistes, je vois leurs évolutions, et j'apprends à connaitre le milieu de plus en plus. D'ailleurs rendu à mon âge, soit 58 ans, je ne ferai certainement pas une carrière,il vaut mieux laissé tout cela à la jeunesse qui elle, a tout pour performée pensais-je alors,,,! Toutefois vint le gala de l'AIBAQ, J'ai alors reçu de plein fouet à cette soirée, une grosse bouffée d'espoir! Dans cet éditorial vous mentionnez le temps, c'est le temps qui fait que nous progressons! Et c'est vrai. Or, dû à mon âge,je me disais toujours que je n'avais plus beaucoup de temps. Voilà en assistant à ce gala, j'ai eu toute une révélation, suite au déroulement de la soirée, lorsque vous avez hororé le GRAND MAITRE UMBERTO BRUNI, vous énonciez ses débuts, cela fait maintenant plus de 40 ans qu'il peint, ainsi son exploit, m'a redonné une bonne bouffée d'espoir! Illico, je me suis mis à calculé, s'il a commencé voilà 40 ans, c'est dire qu'il avait à peu près mon âge, puisqu'il a plus de 90 ans aujourd'hui, et il est aussi alerte qu'une personne de 65-70 ans, alors si je calcule bien il me reste encore pas mal de temps pour en faire une carrière de fin de vie! Pourquoi ne pourrais-je suivre son exemple? Et tout le long de la soirée je suis restée surprise de voir combien d'artistes académiciens(nes) avaient plus de 70 ans, donc en 20 ans je pourrai peut-être encore produire moi-même plusieurs oeuvres! Et pourquoi pas, maintenant je suis gonflée à bloc, pleine d'espoir, ainsi je vais m'autorisée à vouloir faire une carrière de fin de vie, si vous me permettez l'expression. Je vais essayé de bien en tirer profit, n'étant plus de prime jeunesse, je peux quand même être créative et vouloir enfin sortir de mon anonymat.... Merci d'avoir réveiller en moi l'artiste inconnue, avec votre éditorial! L'artiste que je suis, veut maintenant prendre le temps de créer des oeuvres qui pourront devenir un héritage pour ma famille. Dans un avenir rapproché, j'ose espéré, pouvoir me distinguée et me faire une place dans ce marché de l'art qui est très contingenté, il faut bien l'admettre, or ceci dit, je vais tout mettre en oeuvre pour une réussite personnelle, et d'avoir la fierté de l'artiste accomplie.

Veuillez excuser la longueur de ce texte, mais je me devais de faire connaitre qu'il faut prendre le temps, car celui-ci ne s'arrête jamais. Même sur le tard, un artiste demeure un artiste pour la vie!

evelynlosier
2011-11-06 @ 07:49:49

Pourquoi des associaiton tel que la vôtre n'est pas reconnue, et que des artiste professionel tel que moi, avec mon parcours et une carrière en pleine ascension, l'ensemble de oeuvre, mon entrprise etc... est soit par une aasociation plus souple, me donne un statut de professionnel, et d'autre non.Avec l'accomplisseemnt depuis les 10 dernières années, je suis a me demander, qui peut ou ne peut pas, qui est pairs ou n'est pas et peut juger ou pas de l'excelelence du travail de l'artiste.Parfois je me vois gujer non professionel et je n'accepte pas de rétrogader, lorsque mes clients et mes ventes sont en hausse fulgurante, De toute façon la passion est comme pour l'amour on n'est pas obliger de se marier pour prouver qu'on aime, dans mon livre a moi, c'est comme ça pour une carrière, la passion et vivre de son art.Le langage d'une bonne semence pour une récolte d'adondance.Merci

Louise D. Légaré
2012-12-04 @ 22:22:35

Je viens de lire votre texte et je me reconnais très bien dans votre 3e catégorie. Il n'étais pas question pour moi d'entrer à l'école des Beaux-Arts de Montréal ( parce qu'à ce moment là nous avions encore une école des Beaux-Arts où on apprenait à dessiner ,composer etc . Bref ce n'était pas un métier que d'être artiste surtout pour une femme. Après vingt-cinq ans de métier, on me dit encore dans des symposiums que ¨c'est un beau passe temps ¨en insistant même quelques fois .C'est vrai pour plusieurs ( tout le monde s'improvise peintre de ce temps-ci, on prend quelques cours et on copie des photos, certains les agrandissent et les calquent , et on s'intale dans des symposiums et on joue aux artistes. Le pire de l'affaire maintenant ce sont les instances gouvernementales qui font la promotion de ¨l'art contemporain . On n'achète plus que ce soit-disant art et il est hors de question d'exposer dans les maisons de la culture . Si vous faites de grands tableaux gris, laids, mais avec des petits mots insignifiants écrits ici et là et que vous êtes chum avec un commissaire , là çà marche. Mais si vous etes passionné, peignez avec vos tripes et que vous êtes le moindrement figuratif, oubliez çà!J'ai gagné ma vie pendant 20 ans avec la peinture et là je sens le vent tourner et certains qui m'admiraient jadis me snobent un peu. Et pourtant ma peinture évolue toujours et je ne peux admettre de peindre non figuratif pour leur faire plaisir . Incidemment j'ai déjà fait de l'abstraction dans les années 60 , ce n'est pas si nouveau que çà ! Bon, je ne parle pas souvent, mais merci de me permettre de me vider le coeur !

Martin G. Blanchette
2017-10-02 @ 12:31:22

Bonjour,

Mon commentaire est le suivant;

Vos conseil sont très pertinent car pour ma part ils rejoignent bien la réalité des milieux.

Merci

Martin G. Blanchette Artiste contemporain

 

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