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Fils RSS    [VERSION PDF]      Par Caroline Bruens | le 2007-06-14

Quel est le meilleur investissement ? L'ART... en voici des preuves !

Edito-blogue – 9 juin 2007 – AIBAQ
Dans le « Journal de Montréal » du 1er et du 4 juin, je lis quelques articles très intéressants sous la plume de Martin Bisaillon. Il y parle particulièrement de salles de ventes aux enchères et de ventes de tableaux de peintres aujourd'hui disparus. Mais les preuves sont évidentes et les récentes publications reprennent ce que  je disais déjà, en 1960 et que j’écrivais en 1978, mes dires et mes écrits sont confirmés en 2007 et s'avèrent parfaitement fondés.

Au cours des années soixante déjà, j’étais marchand de tableaux itinérant et je sillonnais toute la province de Québec et une bonne partie de l’Ontario en transportant une trentaine de tableaux. Je trouve dans les articles de Martin Bisaillon les noms de tous les peintres dont je vendais des oeuvres à cette époque. Ma clientèle était composée majoritairement de professionnels, de politiciens et d’hommes d’affaires. Naturellement, la plupart des artistes cités étaient encore en vie et j’en connaissais plusieurs, mais c’est avec une charmante et regrettée dame que je travaillais, il s’agissait de madame Lange, propriétaire de la galerie « l’Art français » située rue Laurier, à Montréal. Sa galerie était bien connue pour la qualité des œuvres qu’elle proposait à sa clientèle. À chacun de mes voyages, elle me laissait choisir les tableaux que je voulais emporter. À mon retour, nous partagions les profits réalisés. Le choix était grand, on y trouvait les peintres du Groupe des Sept :Tom Thomson, Lawren Harris, A.Y. Jackson, J.E.H. Mac Donald, Frederick H. Varley, Arthur Lismer, Frank Johnson et Franklin Carmichael (eh oui, ils étaient huit à un certain moment), Suzor Côté, Osias Leduc, Henry Masson, Cosgrove, Iacurto, Marc Aurèle Fortin, Riopelle et bien d’autres. Les prix des œuvres de ces artistes variaient de deux cents (200$) à mille cinq cents (1500$) dollars.

Dans le corps de son article, Monsieur Bisaillon nous donne quelques aperçus de ventes aux enchères très édifiantes à Toronto, chez Ritchie’s/Sotheby’s.

Un Tom Thomson vendu à neuf cent trente-quatre mille dollars (934000$). L’esquisse à l’huile avait été évaluée entre cent cinquante mille dollars (150000$) et deux cent cinquante mille (250 000$). En 1963, je vendais du Tom Thomson entre huit cents dollars (800$) et mille quatre cents dollars (1400$).

Récemment, la maison d’encan Heffel vendait un tableau de J.P. Riopelle à  un million six cent soixante-sept dollars (1000667$ cdn). En 1962, je vendais un Riopelle de son excellente période dite « Mosaïque » (1950 à 1960), d’un format de 24 x 30 po au prix de mille deux cents dollars (1200$) cdn. Mon profit était approximativement de 40 %.

À Vancouver, une œuvre de Lawren Harris a été vendue à deux millions huit cent soixante-quinze dollars (2875000$). Je vendais des œuvres de cet artiste, entre 1960 et 1965, à des prix variant entre mille (1000$) à deux mille dollars (2000$).

Un tableau 20 x 24 po de M.A. Fortin se vendait : cent cinquante dollars (150$) en 1960;  quatre cents dollars (400$) en 1970; mille cinq cents dollars (1500$) en 1978 ; vingt-quatre mille dollars (24000$) en 1988, pour un 25 x 30 po; quatre-vingt-douze mille cinq cent dollars (92589$) en 2002, pour un 35 x 45 po. Et ce, à Copenhague, à Londres et au Canada.

Une huile d'Arthur Lismer 12 x 16 se vendait mille sept cents dollars (1700$) en 1976, imaginez-en le rendement en 2007. René Richard vendait un 24 x 30 deux cinquante dollars (250$) en 1960 et quatre cent cinquante dollars (450$) en 1970, mais en 1978 ce même format de tableau se vendait déjà (4800$) quatre mille huit cents dollars, en 1976. Des exemples de ce genre j’en ai des centaines. En conclusion, il nous faut constater qu’il n’est pas un seul marché qui puisse rivaliser avec le marché de l’art en ce qui concerne la «plus value». Qui plus est, les gens d’affaires et les professionnels bénéficient largement du régime fiscal à l’achat d’oeuvres d’art.

Un Tom Thomson d’un petit format : 8,5 X 10,5 se vendait  :

Prix

Année

Galeries ou salles de ventes

Villes

16 000 $

1970

Galerie Klinkhoff

Montréal

35 000 $

1978

Galerie Klinkhoff

Montréal

175 000 $

1992

Sotheby’s

Toronto

90 000 $

2000

Sotheby’s

Toronto

428 000 $

2005

Sotheby’s & Ritchie’s

Toronto

675 000 $

2006

Vancouver

Heffel

400 000 $

2007

Vancouver

Heffel

Aux personnes intéressées par les articles de Martin Bisaillon, je conseille de contacter le « Journal de Montréal » et de faire la demande de ces journaux.

Dans toutes les éditions  de mon livre « Investir dans les œuvres d’art » dès 1978, je donnais déjà un avis très précis au sujet du placement en oeuvres d’art. Plusieurs de mes clients de cette époque, ou leurs enfants, doivent aujourd’hui se tordre de rire devant les bonnes affaires réalisées depuis 1960.

Malheureusement, RIEN ne semble avoir changé et le grand public n’a pas encore compris qu’il est possible de réaliser des profits de loin supérieurs à tous les placements existants, et ce, en utilisant le temps, comme toutes les formes de placements, je parle ici de valeurs d’art, c'est-à-dire de bons tableaux, qu’ils soient, à l’huile, à l’acrylique, à l’aquarelle ou au pastel.

MAIS encore, il faut savoir quels sont les artistes qui offrent le plus de potentialité d’atteindre des sommets en ce qui concerne le marché de leurs oeuvres. Les meilleures preuves de mes dires, on les découvre dans mes livres publiés depuis 1978. Alors, que l’on ne vienne pas me dire que c’est impossible, l’article de Bisaillon en est aussi une preuve. Les oeuvres qui aujourd’hui se vendent à cinq cent mille dollars (500000$), un million de dollars (1000000$) ou deux millions de dollars (2000000$) ont été réalisées par des artistes qui à leur époque étaient dans la même situation qui nos artistes d’aujourd.hui, et parmi nos artistes actuels, plusieurs déjà s’annoncent comme des gagnants dont nous verrons les œuvres se vendre dans dix, vingt ou trente ans à cinq, dix, vingt ou cinquante millions de dollars (5-10-20 ou 50000000$) (comprenant une inflation possible). Voilà de quoi s’assurer une belle retraite ou un héritage des plus intéressants.

Je me répète, de nombreux artistes peintres d’aujourd’hui nous offrent des possibilités identiques à celle que nous avions il y vingt, trente ou quarante ans.

Louis Bruens, écrivain d'art
Expert-conseil en marché de l'art
Fondateur de l'AIBAQ
 
 

 


4 Réaction(s) Écrivez vos réactions à ce texte »

Palmaerts Roland
2007-06-15 @ 07:29:13

Hello les Amis,

Bel article inspirant. C'est pourtant facile à comprendre mais beaucoup n'osent pas franchir le pas. Il y a aussi l'aspect de qualité de vie et l'affirmation de soi en s'entourant du beau choisi. Quand on met de l'argent en banque, au coffre,...On ne le voit pas, On n'en profite pas. Tandis qu'un tableau ? Une joie de tous les instants pour nous et pour les autres. En cas de problèmes ou d'urgence on roule et on s'en va. Faites-vous cela avec un mur ? Un coffre ? Un terrain ?

Vive l'art et tout ceux qui en font et y touche d'une façon ou l'autre.

Je transmets... Amitiés Roland

danielle Samson
2008-01-04 @ 09:53:32

acheter une oeuvre d'art c'est bâtir son patrimoine famillial

Louis Beaumier
2008-01-23 @ 15:37:16

Je supporte inconditionellement M. Palmaerts pour ce qui est de pouvoir vivre, voir et apprécié sont investissement. Il est vrai que les grands peintres Québécois d'aujourd'hui (Fortin Riopelle Borduas et autre) furent accessible de leur vivant. La difficulté est d'identifié aujourd'hui un ou des artistes qui sauront transsander le temps. Comme il existe présentement des centaines d'artistes qui exposent leurs travaux, le-la-lesquelles choisir???? Là est la question. Je suis ouvert au commentaire.

Catherine Ferland
2009-03-17 @ 15:16:06

Je partage l'avis de Monsieur Beaumier. L'effervescence artistique actuelle, dans la continuité du foisonnement artistique des années 1960-1970, a de quoi fasciner mais aussi inquiéter le néophyte. À quels indices peut-on se fier lorsque l'on désire investir dans l'art, en 2009? Le talent de nombreux artistes est indéniable, mais quels sont ceux et celles qui passeront à la postérité? Faut-il d'abord se fier à notre instinct (voire à nos coups de coeur), même si nos connaissances du marché de l'art actuel sont limitées? Merci de bien vouloir me répondre.

 

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