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Pelure de banane et Conseils des Arts ???
Est-ce que le Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec sanctionnent
et paient de nos deniers les créations ridicules d'artistes en mal de publicité ? Il semble bien que oui. Monsieur Desmarais et Madame St-Germain à l'émission «L'avocat et le diable», le 9 janvier 2006 en ont fait la démonstration. Ils ont présenté la gigantesque banane-ballon que César Saez, artiste montréalais, a réalisé. Cette banane géante sillonnerait les cieux au-dessus de Georges Bush. Elle sera visible jour et nuit durant un mois. Certains artistes m'ont téléphoné ou écrit à ce sujet.
Je ne peux que m'insurger contre la position ridicule que doivent prendre les artistes en arts visuels pour faire remarquer leur travail ou obtenir des subventions ou l'attention des médias et du public. Ne peut-on plus payer ou investir dans l'art et la beauté ? Qu'un artiste prenne une voie quelle qu'elle soit pour s'exprimer, j'en suis fort aise, mais qu'on subventionne cette façon de faire de deniers publics, c'est une autre histoire.
Cet artiste et sa super banane a-t-il véritablement été subventionné ? Quels étonnants critères de sélection et pour quel concours ? C'est vraiment la démonstration qu'il est facile de glisser sur une pelure de banane...
Petit clin d'oeil : Dans l'émission «Rumeurs» de cette semaine, on menace (de façon humoristique) les enfants récalcitrants de leur faire passer une journée au «Musée d'art contemporain» comme punition... pauvres peintres et sculpteurs... quelle côte à remonter :-))), vive la culture québécoise.
Si vous possédez de l'information concernant cette facétie culturelle, écrivez dans ce blogue, vos commentaires sont bienvenus.
Caroline Bruens,
AJIQ et AIBAQ
Si vous possédez des détails à ce sujet, écrivez sur le blogue... vos commentaires sont bienvenus. Il semble que les deux paliers de gouvernements auraient contribués et que «l'oeuvre d'art» sera en orbite au dessus du Texas en 2008, selon Jérôme Desgaldo de L'actualité. Il faut bien sûr que l'artiste amasse 1 million de dollars pour ce faire.
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