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Périgrinations chez Champagne
Au cours de mes pérégrinations matinales, une escale habituelle m'a menée à la maison d'enchères Champagne, un lieu empreint d'histoire et de découvertes artistiques. J'ai appris avec enthousiasme leur prochain déménagement rue Bonsecours, au cœur du Vieux Montréal. Ce choix me semble judicieux, car il insuffle une nouvelle vie dans un quartier historique, berceau de la culture montréalaise. Découvrez leur collection ici.
Comme à mon habitude, depuis des années, je m'y évade, me laissant transporter par les œuvres qui évoquent tant de souvenirs. J'ai décidé de transformer ces moments d'évasion en chroniques pour les partager avec vous, chers lecteurs et passionnés d'art.
Lors de ma dernière visite, j'ai été particulièrement séduite par un paysage de Bruno Côté, capturant l'essence de la nature québécoise avec une sensibilité et une finesse remarquables. Une pièce de Corno m'a également interpellée, par son originalité et sa force expressive, démontrant la diversité et la richesse de l'art contemporain.
Un portrait d'Eva Mosonoy a capté mon attention, révélant à travers ses traits une histoire profonde et une émotion palpable. Mais c'est une mosaïque à l'huile de Carson qui a véritablement conquis mon cœur, elles sont rares ces mosaïques à l'huile, ce sont des trésors, et je tiens à souligner leur caractère exceptionnel : elles nécessitent plus d'un an de séchage.
J'ai misé sur quelques-unes de ces œuvres, m'immergeant dans le plaisir et le suspense qui colorent la vie d'un collectionneur. L'excitation de l'enchère est un sentiment unique : réussirai-je à acquérir une de ces merveilles, ou laisserai-je échapper cette opportunité à un autre amateur d'art ? Cette question, toujours aussi palpitante, se renouvelle à chaque enchère, alimentant ma passion pour l'art et son monde fascinant.
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