Présentation PRIVILÈGE : Diane Goyette Académicienne AIBAQ

Biographie : «Même si j'ai souvent utilisé mon énergie de création dans l'écriture, le théâtre ou la sculpture, c'est dans la peinture que je souhaite me réaliser. Réfléchir et peindre sont indissociables pour moi et, dans ce sens, la peinture me demande un effort constant. Comme je ne veux pas être à la remorque d'un mouvement ; je fais ce dont j'ai envie sans m'assujettir aux modes. Par contre, pour exprimer ce qui me touche, me révolte ou m'inspire, à l'instar des Grands Maîtres, j'adhère à l'idée qu'une bonne connaissance des bases du métier permet toutes les explorations.

Chacune de mes oeuvres est le produit d'une inspiration marquée par mon expérience personnelle, par ce qui m'entoure et par mon imaginaire.

La couleur est un élément fondamental de chacune de mes oeuvres et y joue un rôle capital. Dans chaque tableau, j'explore une coloration originale ou un style de composition que je n'avais pas encore abordé. Les contrastes de luminosité, les effets de matière et les liens harmonieux des couleurs s'associent pour créer l'espace pictural que je souhaite.
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Mon coup de pinceau se veut naturel tout en gardant une touche soignée.»

Démarche artistique : «D’aussi loin que je me souvienne, je suis une artiste. D’abord, le théâtre m’a habitée. Du coup, un monde imaginaire s’est offert à moi et ne me quittera plus. Je me voyais déjà noble chevalière, en train de galoper dans mes beaux vallons de l’Estrie où j’ai grandi, avec mon cheval imaginaire.
Ma soif de liberté me pousse sans cesse à l’aventure, sur des chemins souvent non traditionnels et parfois hasardeux qui m’ont néanmoins façonné tel que je suis.
Toute forme de création m’a toujours fascinée : poésie, littérature, sculpture, céramique, émail, …de tout temps, mes mains et ma tête veulent créer.
Il m’a fallu du temps et beaucoup de réflexion avant de choisir une seule voie de création. Tout m’intéressait et je me sentais capable de relever beaucoup de défis. C’est ce que j’ai fait avant de m’adonner à temps plein à la peinture.
D’abord, l’huile et le dessin auprès des Grands Maîtres furent mes leitmotive : jusqu’à ce que la technique prenne trop de place et m’étouffe! De retour pour un certificat à l’université, j’essaie de me déprogrammer, de me laisser habiter par moi-même… C’est loin d’être facile et je me sens déchirée. Je décide de passer à l’acrylique pour m’aider à oublier mes patterns.
Je fais le vide, j’explore de nouvelles couleurs chaudes, j’apprends comme une autodidacte cette fois-ci. Des formes et des masses se précisent; le mouvement prend son essor sur la toile.
Le sujet apparaît : le cheval dans toute sa liberté, sa simplicité, sa douceur et sa fougue!
Le monde équestre devient donc mon monde de prédilection.
Possédant des chevaux depuis plus de 30 ans avec lesquels j’ai parcouru le Québec pour y retrouver des petits coins sauvages et avides de voyages d’aventures équestres en Amérique du Sud et en Afrique, notamment, je peux dire que je connais mon ami.
Je l’aime quand il bouge et son côté rebelle et inatteignable me surprend encore. Mais j’adore sa douceur et sa façon de nous ressentir. Cette passion que j’ai pour cet animal, j’essaie simplement de la transmettre dans mes toiles, aussi simple que ça! J’ai donc découvert que l’on peint ce que l’on est.»

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