Elle a proposé le projet au comité des Fêtes du 150e de Victoriaville, qui a été accepté. De son aquarelle, des parties seront utilisées afin de réaliser des oriflammes qui seront installées autour du réservoir Beaudet, qui accueille chaque année des milliers d'oies blanches.
Il s'agit donc pour elle d'un beau défi. Déjà, les oiseaux sont dessinés sur le papier. On retrouve des oies dans les différentes phases de vol. L'artiste doit maintenant appliquer l'aquarelle et impressionner avec le résultat, comme elle sait si bien le faire.
«C'est un grand défi, mais aujourd'hui on peut avoir des grands papiers. Et avec le vernis, qui évite de mettre le papier sous verre, on peut faire des grands formats», apprécie-t-elle.
Les grands papiers inspirent beaucoup l'aquarelliste qui se permet un travail plus physique, plus créatif avec une liberté de mouvement. D'ailleurs, ses aquarelles sont de plus en plus grandes, à son grand plaisir.
On reconnaîtra facilement les oies d'Hélène Charland sur l'aquarelle puisqu'elles font depuis quelques années sa réputation, tout comme ses marguerites.
«Je travaille beaucoup les oies et je vais même faire de l'animalier, mais en plus contemporain», explique-t-elle. Si son travail respecte l'oiseau dans sa conformité ou dans la façon de se déplacer mais elle ajoute toutefois un décor abstrait.
Hélène Charland connaît une période de création extrêmement prolifique. Elle peint à longueur de journée et ses toiles sont rapidement vendues. «L'année aura été très fertile et l'agenda de l'an prochain est déjà bien rempli», note-t-elle.
Parmi ses engagements de 2011, elle annonce qu'elle sera présidente d'honneur du Symposium des arts de Danville en septembre. Une belle reconnaissance dans sa région. Hélène sera également présidente d'honneur de «Riche en couleur» de Cap-Santé en juin et invitée d'honneur à la Fête du jardin du domaine Joly de Lotbinière en août. Elle occupera la même fonction à Neuville.
Plus près de chez nous, on pourra apprécier ses œuvres en mars alors qu'elle présentera une exposition solo à la galerie d'art du cégep de Victoriaville ou encore quand elle participera à l'Accueil des grands peintres de Chesterville en mai. «Et il s'ajoute tout le temps des nouvelles dates d'activités», note-t-elle.
Même qu'il est question d'une participation, à la fin du mois de mai, au Festival des arts de Racour en Belgique. Il s'agirait donc d'une première présence européenne pour Hélène Charland.
«Je veux aller voir ailleurs pour faire des échanges sur les techniques et connaître d'autres gens. C'est en fait un échange culturel que je recherche», souhaite-t-elle.
L'aquarelliste a semé, depuis plusieurs années, dans différentes directions. Aujourd'hui, elle récolte et désire en profiter. «Tout ce que je veux c'est de vivre de mon art et qu'il m'amène à faire des choses intéressantes. Je veux finir ma vie là-dedans», indique-t-elle.
Ses techniques de travail sont toujours à peaufiner et elle fait des recherches pour continuer d'évoluer dans son art en ajoutant des textures par exemple. Hélène Charland se retrouve dans une multitude de projets différents, ce qui lui plaît tout particulièrement.